Faire part

Guidés et apaisés par un son d’oxygénothérapie (air liquide via des lunettes), les spectateurs découvrent au milieu de voilages étendus un projecteur posé au sol. Diffusée au plafond et traversant les drapés, une vidéo de mains sur drap blanc est présentée. Les tissus se mouvant, ces différentes strates transparentes sont accompagnées d’un témoignage audio de la grand-mère de l’artiste, ayant vécu en maison de retraite, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPHAD). Sa voix résonne dans l’espace pour concevoir une spatialisation du son.

Cartographie et documentaire de l’intime, l’enjeu de ce travail poétique est de soulever des questionnements concernant la morale, le soin et l’éthique, tant bien la vie que la mort, l’isolement lié à la pandémie, la solitude et l’acceptation de conditions de vie, entre dépendance et attente. Les temps, passé et présent, se confondent entre souvenirs et condition actuelle. Être confronté à ses besoins vitaux et être accompagné, quelles sont les faces cachées de cette dernière demeure ?